. C'est par le fait "du canal des usines" qui doublait
au sud, le cours de la Vesdre, parallèlement à cette rivière, d'Est en Ouest.
Le canal des usines
Son histoire mérite toutefois d'être retracée parce que, si
l'on en croit certains auteurs, il aurait été crée vers 1100, soit une
incidence de huit siècles sur la vie de la cité.
Qu'était donc ce canal ?
A titre de comparaison, à Liège, au Pont de Fragnée, une
dérivation se détache du cours du fleuve, le côtoie parallèlement vers le nord
et le rejoint Pont Atlas V.
Plus modestement il en fut de même à Verviers, toute proportion gardée: le canal a pour origine une dérivation sur la Vesdre à hauteur des usines Simonis rue de Limbourg, et destinée à alimenter le moulin banal de Verviers; le canal du moulin recevait rue du Vieil Hôpital, les eaux du ruisseau de Mangombroux, dit de Sècheval. Le prolongement du canal du moulin à travers la ville constitue le canal des usines.
Le nouveau canal des usines
. Inauguré le 24 juin 2000, le nouveau Canal des Usines a été
intégré dans un projet de la Ville de Verviers ressuscitant un espace plutôt
triste : la "Terre Hollande". D'une longueur de plus ou moins 86 mètres pour une largeur
de 2,50 mètres, le Canal est enjambé par trois passerelles et un pont : le
Pont-aux-Lions.
Tout d'abord, 99 % des personnes ignorent qu'un
ruisseau descend des hauteurs de Mangombroux vers le Palais de
Justice. Le public l'ignore parce que le
ruisseau coule en site souterrain sous la forme d'un égout pour finalement
rejoindre les collecteurs majeurs de la Vesdre.
Il ne faudrait pas passer sous silence le ruisseau de
sècheval enjambé en cette rue ( Sècheval ) par un pont, d'où le nom de la rue
du pont. Comme le ruisseau de Mangombroux
ce ruisseau a été canalisé pour rejoindre le même collecteur.
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