. Ce sera au lendemain de la guerre 1914-1918 que l'endroit
prendra le nom de "place de la victoire". A la deuxième séance du
conseil communal, le 30 décembre 1918, les conseillers communaux qui avaient
déjà décidé l'édification d'un monument aux morts de la guerre au cimetière,
proposèrent qu'un second monument soit situé sur une place publique.
. Le conseil
communal marqua directement son accord et Monsieur Carl Grün fut chargé de
présenter le projet d'un monument installé à la 'Chic-Chac" à la
Commission des Beaux-Arts. Il devait être édifié par souscription publique, la
Ville se réservant une contribution personnelle.
. Ce
monument, nous le devons à l'architecte Constant Weber et au sculpteur Jockers.
La réalisation de ce projet allait maintes fois être reportée et ce n'est que
le 6 mai 1923 que le Prince de Brabant, le futur Roi Léopold III, vint
l'inaugurer.
. Ses
inscriptions évoquent les sacrifices de l'armée et de la population civile: la
population de Verviers à ses enfants défenseurs de la justice et du droit et
1914-1918 1940-1945 et à l'arrière patrie, honneur, justice- Liberté Humanité.
STEMBERT. Comme toutes les communes du pays, Stembert compte un monument érigé en l’honneur des anciens combattants tués par l’ennemi ; il se trouve devant l’église et a été inauguré en 1922 , sous le mayorat de Monsieur Lambert Damseaux et le pastorat du curé M. Wicken ; la FNC était présidée par Monsieur Leon Lepaon (père du dernier garde-champêtre stembertois et à qui une rue est dédiée). A ses côtés se tenaient le bourgmestre Lambert Damseaux et le curé de la paroisse, Joseph Wickens. . Le projet donna lieu à des controverses : regardant vers l’Allemagne, le soldat tournait le dos à la France ; la difficulté fut éludée : l’arme au pied et en place repos, le factionnaire regarde en direction de la chaussée.
. Le
sculpteur qui réalisa le monument s’appelait Joseph Gérard (Dison 1873 –
Verviers 1946) et on lui doit également les monuments de Dison, Rechain et
Polleur ainsi que les sculptures qui encadrent la crypte et le grand bas-relief
qui domine le cimetière de Verviers.
. Dès la
signature de l’armistice en 1918, au retour des anciens combattants, ceux-ci
eurent une grande activité à Stembert.
. Le monument
fut construit dans le courant de l’année 1922. Il fut inauguré officiellement
le 8 avril 1923 en présence du président de la Fédération Nationale des
Combattants de l’époque, Monsieur Léon Lepaon (père du dernier garde-champêtre
Stembertois et à qui une rue est dédiée). A ses côtés se tenaient le
bourgmestre Lambert Damseaux et le curé de la paroisse, Joseph Wickens.
. On
ne retrouve pas de trace de la construction de la barrière métallique qui
entoure le monument de Stembert. Cependant, c’est dans le début des années 1930
qu’il a pris l’aspect que nous lui connaissions jusqu’en juin 2012. Le motif de
l’encadrement en fer qui l’entourait : le préserver des déchets qui venaient
s’accumuler au pied du militaire. Les plans de la grille furent dressés par
Monsieur Arthur Bara (joueur du R.C.S.V.) et elle fut réalisée par l’atelier de
ferronnerie de Monsieur Jules Fransolet.
. Le
soldat se trouve arme au pied et en place repos tout en regardant vers la rue
de l’Eglise. Le monument est, partiellement sur les côtés ainsi que sur
l’arrière, entouré d’une haie.
Sur
le côté gauche (en regardant le monument de face), il est inscrit « A nos combattants » et sur le côté droit : « A nos déportés ». Sur la face avant, les
noms des soldats morts pour la patrie sont inscrits, tant pour 1914-18 que pour
1940-45.
. Une
section de la F.N.C. fut créée dans le village en octobre 1919 ; lors du
rapatriement des soldats tués à l’ennemi, une crypte fut érigée au nouveau
cimetière (1922). En 1930, le président national de la F.N.C., Octave Lohest,
remit un drapeau à l’amicale des enfants de combattants créé en 1925 ; depuis
1928, la section prend part au relais sacré instauré dans le pays en novembre
de cette même année.
. Survint
la seconde guerre mondiale avec la répétition des mêmes souffrances : les
combats meurtriers, la captivité, l’occupation, la répression. Une activité
clandestine maintient la solidarité entre patriotes : envoi de colis aux
prisonniers, aide à leurs familles, service de placement pour les anciens, etc.
. En 1945,
un comité veille à la réception des prisonniers rentrant au pays, et dès
octobre, les anciens des deux guerres s’unissent fraternellement par une
harmonieuse fusion.
Le
monument aux morts (cfr rue de l’Eglise) est complété par les noms des
Stembertois tués en 1940-45 et est orné d’une flamme sacrée (1952)
. Le 22
juin 1952, une pelouse d’honneur fut inaugurée au nouveau cimetière, sous la
présidence de Marcel Dechêne, en présence du Président national de la F.N.C. ?
Octave Lohest.
Ensival
. Sur la
grand-place comme dans toutes les localités, au lendemain de le guerre
1914-1918, Ensival commémora par un monument inauguré le 25-09-1921, le
sacrifice de ses enfants tombés pour la défense de la patrie et la reconquête
de nos libertés. Sur un piédestal entouré d'un jardinet, une sentinelle,
baïonnette au canon, scrute du regard la direction de l'Est.
Petit-Rechain :
Ce monument ce trouve à l'angle des rues Bernard Dewez et Nicolas Arnold
Heusy;
place Hubert Delhez
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samedi 16 avril 2016
monuments de la victoire
Verviers :
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