samedi 16 avril 2016

Fontaine David

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Place Verte



 

.      Monument d'une belle architecture, témoigne de la reconnaissance des Verviétois envers leur éminent maïeur. Cette fontaine est due à l'architecte  Clément Viroux, né à Liège en 1831, et décédé à Paris en octobre 1896, où il avait travaillé avec Viollet Le Duc ; il fut l'auteur, en notre ville également, du monument funéraire de Vieuxtemps, au cimetière.
.   Des fontaines déversent de l'eau dans des vasques, tandis qu'à une colonne centrale, surmonté d'un lion, se voit fixé le buste du maïeur, avec deux étendards comme fond.

Sur quatre faces, on lira ces inscriptions, devenues partiellement illisibles :


                                                 à Pierre David: 1771- 1839, ses concitoyens
                                                 Officier municipal 1799; maire 1800-1808;

                                                  Conseiller de la régence 1815-1830;
                                                  Qui consacra 40 ans de sa vie au service public
                                                   
                                                   Bourgmestre 1830-1839;
                                                   membre du conseil national 1831

.       Lors de la venue du roi Léopold II 28 juillet 1878, pour l'inauguration du barrage de la Gileppe, le programme prévoyait son passage en ville: l'inauguration de la fontaine David. Une chorale chanta une cantate de L.Kefer, et de Karl Grün; le bourgmestre Ortmans - Hauzeur offrit au roi une clef en vermeil, avec laquelle il mit en marche les eaux de la fontaine." C'était un petit Versailles" écrivirent les journalistes, avec emphase

                                                           Pierre David


 .    Fils d'un sculpteur ( qui travailla à l'ornementation de notre Hotel de ville ), il fut fabricant de draps. Né en 1771 et dans une chute accidentelle violente, il trouva la mort en 1839. Il joua un rôle important dans notre cité à des époques particulièrement troublées et sous des régimes différents: il est maire en 1800, désigné par le préfet Français Desmousseaux, mais d'opinion républicaine sous Napoléon, il este distant du pouvoir impérial (1808).

.    Il est conseiller de la Régence de 1815 à 1830 , puis bourgmestre de 1830 à 1839, il siégea au Congrès national en 1931.



Pierre David

.      DAVID (Pierre), administrateur, né à Verviers, le 9 janvier 1771, mort le 30 juin 1839, se distingua, par son ardent - patriotisme. Il fut nommé successivement : officier municipal le 27 mars 1799 ; maire le 4 juillet 1800 à 1808 ; membre de la commission d'arrondissement le 5 février 1814 et conseiller communal sous le gouvernement hollandais. Il renonça, ainsi que son collègue A. Biolley, aux émoluments attachés à cette charge
       En 1830, l'influence de David sur les mots: sauve-garde, P.. David, inscrit sur les habitations menacées, les préservait de toute insulte. Élu bourgmestre, il refusa aussi le traitement affecté à ces fonctions, proclama publiques les séances du conseil communal et fit inscrire sur le fronton de l'hôtel de ville la divise: Publicité sauve-garde du peuple.
       Le conseil provincial et le congrès le reçurent aussi en leur sein. Lors de la nouvelle organisation communale en 1836, David fut réélu et nommé bourgmestre. Le 30 juin 1839, David voulant aérer son fenil en poussa les volets qui, en se détachant, tombèrent au dehors, entraînant l'infortuné magistrat, dont la tête fut broyée sur une pierre. Chaque année, à Verviers, le son des cloches rappelle à la population le jour de cet événement déplorable

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