Place Verte
. Monument d'une belle architecture, témoigne de la
reconnaissance des Verviétois envers leur éminent maïeur. Cette fontaine est
due à l'architecte Clément Viroux, né à
Liège en 1831, et décédé à Paris en octobre 1896, où il avait travaillé avec
Viollet Le Duc ; il fut l'auteur, en notre ville également, du monument
funéraire de Vieuxtemps, au cimetière.
. Des fontaines déversent de l'eau dans des vasques, tandis qu'à une
colonne centrale, surmonté d'un lion, se voit fixé le buste du maïeur, avec
deux étendards comme fond.
Sur quatre faces, on lira ces inscriptions, devenues partiellement
illisibles :
à Pierre David: 1771- 1839,
ses concitoyens
Officier municipal 1799; maire 1800-1808;
Conseiller de la régence 1815-1830;
Qui consacra 40 ans de sa vie au service public
Bourgmestre 1830-1839;
membre
du conseil national 1831
. Lors de la venue du roi Léopold II 28 juillet 1878, pour l'inauguration
du barrage de la Gileppe, le programme prévoyait son passage en ville:
l'inauguration de la fontaine David. Une chorale chanta une cantate de L.Kefer,
et de Karl Grün; le bourgmestre Ortmans - Hauzeur offrit au roi une clef en
vermeil, avec laquelle il mit en marche les eaux de la fontaine." C'était un
petit Versailles" écrivirent les journalistes, avec emphase
Pierre David
.
Fils d'un sculpteur ( qui travailla à l'ornementation de notre Hotel de
ville ), il fut fabricant de draps. Né en 1771 et dans une chute accidentelle
violente, il trouva la mort en 1839. Il joua un rôle important dans notre cité
à des époques particulièrement troublées et sous des régimes différents: il est
maire en 1800, désigné par le préfet Français Desmousseaux, mais d'opinion
républicaine sous Napoléon, il este distant du pouvoir impérial (1808).
Pierre David
. DAVID
(Pierre), administrateur, né à Verviers, le 9 janvier 1771, mort le 30 juin
1839, se distingua, par son ardent - patriotisme. Il fut nommé successivement :
officier municipal le 27 mars 1799 ; maire le 4 juillet 1800 à 1808 ; membre de
la commission d'arrondissement le 5 février 1814 et conseiller communal sous le
gouvernement hollandais. Il renonça, ainsi que son collègue A. Biolley, aux
émoluments attachés à cette charge
En 1830,
l'influence de David sur les mots: sauve-garde, P.. David, inscrit sur les
habitations menacées, les préservait de toute insulte. Élu bourgmestre, il
refusa aussi le traitement affecté à ces fonctions, proclama publiques les
séances du conseil communal et fit inscrire sur le fronton de l'hôtel de ville
la divise: Publicité sauve-garde du peuple.
Le conseil provincial et le congrès le
reçurent aussi en leur sein. Lors de la nouvelle organisation communale en
1836, David fut réélu et nommé bourgmestre. Le 30 juin 1839, David voulant
aérer son fenil en poussa les volets qui, en se détachant, tombèrent au dehors,
entraînant l'infortuné magistrat, dont la tête fut broyée sur une pierre.
Chaque année, à Verviers, le son des cloches rappelle à la population le jour
de cet événement déplorable
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