samedi 16 avril 2016

centre touristique de la laine et de la mode

Rue de la Chapelle




.   Depuis 1727, la manufacture de la rue de la Chapelle a vu passer bien des propriétaires. Aujourd'hui, le Centre Touristique de la Laine et de la Mode fait revivre aux anciennes usines leurs heures de gloire... 

Petit détour historique.

.   La manufacture de draps située rue de la Chapelle appartenait primitivement à la famille Nivelle. Elle entre dans le patrimoine de la famille de Thier en 1727. 

         
Jusqu'en 1794, elle connaît une période de réelle prospérité. Pierre Jean Baptiste de Thier augmente l’empreinte au sol de sa fabrique. Son fils Pierre Henri agrandit sa résidence et aménage le jardin de l'établissement à grands frais. A la fin du 18ème siècle, l'entreprise traverse les événements en connaissant des fortunes diverses. 

Sous l'occupation française, l'essor économique génère la construction d'un hôtel particulier et de bâtiments industriels dans le style néoclassique.

.    La crise de 1811 provoque, deux ans plus tard, l'arrêt de la production. Entre 1815 et 1855, la Grande Madame, Marie-Anne Simonis, épouse de Jean François de Biolley, exploite la seule filature de coton de la région. 

.    En 1855, la propriété et les bâtiments industriels sont rachetés par M. Lambert Bettonville. Pendant plusieurs années, le jardin - de 8.000 m2 - est conservé intact, puis il est morcelé et vendu comme terrains à bâtir. La famille Bettonville reste à la tête d'une usine d'étoffes jusqu'en 1970. Au cours des dernières années d’activité, l’usine est dirigée par Monsieur Goeders, le père de Jean Vallée.

.    Celui-ci est né dans l’hôtel de maître réservé à la direction où il a vécu ses trente premières années avant d'aller poursuivre sa carrière à Paris.

   Une idée naît...

.    En 1965, les Autorités communales décident de créer un musée de la laine, susceptible de constituer la " mémoire collective " d'une activité économique typiquement locale.
.  Avec le magnifique immeuble sis rue de la Chapelle, l'ensemble des bâtiments, acquis en 1976 pour 11 millions, par la Ville de Verviers, constitue un bel exemple, traditionnel à Verviers à la fin du XVIIIème siècle, d'une fabrique adjacente à l'habitation du patron. Les bâtiments sont d'ailleurs classés par des arrêtés de 1976 et de 1979.
En 1983, le Conseil communal décide de destiner l'ensemble des anciennes usines Bettonville à un futur Musée national de la laine.
En 1984, la Ville passe une convention avec la Région wallonne afin d'assurer la rénovation du site "Bettonville".




1, 2, 3... phases

.   En 1985, le Conseil communal adopte le projet de la première phase des travaux de restauration extérieure et intérieure (gros œuvre). Les travaux débutent en 1988 et se terminent en 1990. Ils ont coûté 81,4 millions.
.   En 1990, le Conseil communal adopte le projet de la deuxième phase des travaux (parachèvement du gros œuvre à l'extérieur du bâtiment, aux équipements techniques et à la décoration). Les travaux sont réalisés entre 1995 et 1998 pour un montant de 66,3 millions.
.   Entre-temps, en mai 1995, le Comité de suivi "Objectif 2 Meuse - Vesdre" approuve le projet de création d'un Centre de valorisation touristique de l'industrie de la laine à Verviers. Le projet peut alors bénéficier des subsides du Fonds Européen de Développement Economique Régional (FEDER) et de la Région wallonne qui s'élèvent à 52,8 millions.
.  En 1996, la Ville signe une convention avec un scénographe chargé de "penser" le projet. En 1997, le projet d'Euroculture est adopté. La Région wallonne et le FEDER accordent 48 millions de subsides pour un montant global de 60 millions.
.    En novembre 1997, le Comité de suivi "Objectif 2 Meuse - Vesdre 1995-1999" approuve le projet de scénographie du Centre Touristique de la Laine et de la Mode. Neuf mois plus tard, le Commissariat Général au Tourisme autorise la poursuite et la fin de la réhabilitation du projet : la construction lourde (modules métalliques), les décors et aménagements intérieurs, les réalisations audiovisuelles, les aménagements divers, la restauration des machines du parcours‑spectacle et, enfin, la restauration des machines du parcours urbain 


"Je file en ville".   





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